Philosophie

Les amours des hommes et des femmes peuvent s’éteindre et ce n’est pas sans cruauté parfois, mais les conséquences en sont rarement catastrophiques.

Autrement plus cruelle, stupide et dévastatrice est la destruction de la relation affective de l’enfant avec « l’autre » parent, celui exclu, lors de la dislocation de la famille, par des lois et des pratiques sociales et judiciaires aberrantes.

L’enfant ne peut pas être « divorcé » de l’un ou l’autre de ses parents et pas davantage contraint à des choix impossibles.

La famille qui a été formée par sa naissance continue en effet d’exister.

Nous soutenons les (rares) lois, telles que la proposition de loi actuelle sur la Résidence Alternée prioritaire, qui prennent en compte l’évolution de la famille, les intérêts réels de l’enfant et l’égalité des droits de chacun des parents, conduisant à l’apaisement des tensions de la séparation et imposant des limites à l’arbitraire et l’aléas judiciaires.

La situation présente, qui perdure depuis de trop longues années, et pèse sur une frange considérable de la population, tous sexes et générations confondus, impacte gravement sur les équilibres sociaux, budgétaire et économique de notre pays, et provoquent d’importantes « pertes de chance » pour les enfants.

Convention Internationale des Droits de l’Enfant des Nations Unies (extraits) :

Article 9-3

 » Les États parties respectent le droit de l’enfant séparé de ses deux parents ou de l’un d’eux d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant. « 

Article 18-1

 » Les États parties s’emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d’élever l’enfant et d’assurer son développement. «